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Le baby-blues : de quoi s'agit-il ?

Bien que vous ayez accouché il y a peu et que cet heureux évènement vous réjouisse, vous ne pouvez pas vous empêcher de pleurer. Une situation classique et bénigne qui porte le nom de baby blues.

Le baby blues (ou « syndrome du troisième jour »), se manifeste dans les premiers jours qui suivent l’accouchement. Il est dû à une chute hormonale avec toutes les modifications physiologiques que cela entraîne tout en étant accentué par une fragilité émotionnelle liée à la fatigue et au stress de l’accouchement.

Il se caractérise par une durée relativement courte, parfois seulement quelques heures, jusqu’à une dizaine de jours.

Lorsque le baby-blues commence à durer et que l’état de la jeune maman, ou du jeune papa, même si les cas sont plus rares, ne s’améliore pas, on peut soupçonner une dépression plus importante. Elle se manifeste par une tristesse qui s’installe. La jeune maman semble se désintéresser de son quotidien, de ses proches, voire d’elle-même et de son enfant. Elle peut perdre l’appétit, le sommeil, l’envie de sortir. Peu à peu, elle se renferme et se sent dépassée par sa nouvelle vie. Cette réaction peut également se manifester quelques semaines à quelques mois après l’arrivée du bébé. Elle est due aux modifications physiologiques, mais également aux bouleversements dus à l’arrivée du tout-petit. Elle peut survenir même chez les mamans ayant déjà eu des enfants auparavant. De plus, certaines femmes culpabilisent de ne pas ressentir uniquement de la joie ou de l’amour, ce qui peut accentuer le baby blues.

Faire le deuil de l’enfant rêvé ou imaginaire

L’arrivée de bébé est un événement généralement ardemment souhaité, marqué par une attente physique et psychique. Or, quand la femme accouche, elle doit, d’une part, faire le deuil de sa grossesse et, d’autre part, le deuil de l’enfant qu’elle avait imaginé avoir. Pendant le baby blues, il y a alors un mélange de sentiments très ambigus, entre le deuil de l’enfant rêvé et l’intense satisfaction d’avoir enfin son bébé. Cet événement très agréable et investi peut susciter une réaction émotionnelle intense.

Baby blues : sans conséquence sur la relation mère-enfant

Le baby blues reste bénin.
80 à 90 % des jeunes mères ont un accès de larmes ou au moins quelques pleurs après avoir accouché.

Cet épisode fréquent après un accouchement est sans conséquence et n’influence pas la relation mère-enfant. Toutefois, si les symptômes persistent au-delà de deux semaines après l’accouchement ou s’intensifient, mieux vaut en parler à sa sage-femme ou son médecin. Cela peut, en effet, être le signe d’un début de dépression post-natale.

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